VOUS ETES ? LA JEUNE FEMME Relève le visage vers son interlocuteur. Il aborde une coiffure étrange, mais il semble sympathique. Il semble.
ROBYN NOMDEFAMILLE, LA STAGIAIRE. déclare-t-elle, tendant une main professionnel à l'homme devant elle.
STAGIAIRE HEIN ? BIEN. VOUS COMMENCEREZ PAR ME FAIRE UNE PHOTOCOPIE DE TOUT CES CONTRATS. ET JE VOUS PREVIENS, SI VOUS ETES ICI UNIQUEMENT POUR ESPÉRER CROISER JOHN LENNON OU PAUL MCCARTNEY, C'EST LA PORTE, IMMÉDIATEMENT. il ne la regarde même pas. Tout en lui déposant le dossier de paperasse dans les mains, il salut un collègue. Quel enflure, la prendre pour une petite groupie de bas étage.
BIEN MONSIEUR. siffle-t-elle, méprisante, sarcastique, avant de détaler dans le couloir, faisant claquer ses talons contre le sol de marbre de la maison de disque du label Parlophone, dans le centre de Londres. Ainsi fut sa relation avec celui qui était son patron : mauvaise, méprisante, sarcastique, agrémentée de piques mauvaises. Presque puériles, ils jouaient à se haïr. Lui la prenant pour une vulgaire groupie sans projet professionnel, et elle le considérant comme un vieux con prétentieux.
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ET VOUS M'APPORTEREZ UN CAFÉ AU PASSAGE. Merci. ELLE SOUPIRA, BLASÉE par ce patron qui ne la prenait jamais au sérieux. Trop c'est trop, ce vieux marin d'eau douce allait voir de quel bois elle se chauffe.
DIS DONC VOUS, JE NE SUIS PAS ICI POUR VOUS SERVIR DE BONICHE. Je ne sais pas pour qui vous vous prenez, et encore moins pour qui vous me prenez, mais sachez que je vaux bien plus que ça ! crache-t-elle, fulminante. Ses longs cheveux roux contrastent avec la pâleur de sa peau, et c'est peut-être la première fois que Jagger remarque sa beauté. ET POUR CONCLURE LE TOUT, elle lui administre une gifle magnifique. Jagger reste bouche bée, et pour une fois, il ne sais pas quoi répondre. Il lui sourit, avant d'éclater de rire. Elle, d'abord surprise, éclate de rire à son tour, consciente d'en avoir fait un peu trop.
LA GIFLE, ça n'était pas nécessaire. précise-t-il, se massant la joue en souriant. Au final, cette gifle lui aura ouvert les yeux sur la véritable Robyn.
... DÉSOLÉE, MAIS J'AVAIS VRAIMENT ENVIE DE VOUS EN COLLER UNE DEPUIS QUELQUES TEMPS, dit-elle en riant. Elle s'assit face à lui, confuse et amusée. Ses joues prennent une agréable teinte rosée, et elle se cache derrière ses grands cheveux roux. Il hésite, avant de lui demander
... VOUS VOUDRIEZ VOUS OCCUPER DES CASTINGS AVEC MOI, DEMAIN MATIN ? elle relève le visage, éblouie comme une enfant à qui ont vient d'offrir une maison de poupée. Elle semble ravie.
OH ... JE, CE SERAIT FANTASTIQUE.∆∆∆
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Il referma le journal. Plus précisément, il le jeta à l'autre côté de la pièce. Appuyant sur le bouton du téléphone, il toussa avant de dire à l'interphone :
CARY ? VOUS VIDEREZ LE BUREAU DE MADEMOISELLE ROBYN, ET LAISSEZ SES AFFAIRES DANS L’ENTRÉE. PRÉPAREZ AUSSI SON RAPPORT DE STAGE ET SA RUPTURE DE CONTRAT. NON JAGGER, ON NE MÉLANGE PAS LES SENTIMENTS AVEC LE TRAVAIL. ET PUIS QUELS SENTIMENTS, PFFF, TU DÉLIRES MON VIEUX. NON, IL VAUT MIEUX ARRÊTER LES FRAIS MAINTENANT.
∆ il n'a plus revu Robyn depuis qu'il l'a renvoyé.
∆ il pense l'avoir fait parce qu'il commençait sérieusement à l'apprécier.
∆ c'est réciproque, et Robyn éprouve un mélange de colère et de chagrin. Elle a tenté de le voir après son licenciement, mais n'a jamais réussi.
∆ elle avait même quitté son copain dans l'espoir de faire une percée avec Jagger.
∆ Jagger pense qu'elle l'a utilisé pour " grimper les échelons " alors qu'il n'en est rien.
∆ ils doivent ce retrouver, mettre les choses au point (et plus si affinités
-sors)
∆ pendant le moment où ils commençaient à s'apprécier un peu trop, ils sont sortis, se sont balader, on passés des soirées ensembles dans des bars, et cela les comblaient mutuellement plus qu'ils ne veulent bien l'avouer.
∆ vous l'avez compris, c'est un lien qui fini en amour (pur, sauvage et //sbaff//
)