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 « PURPLE HAZE »

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Érèbe Cholmondeley

Érèbe Cholmondeley

Messages : 98

« PURPLE HAZE » _
MessageSujet: « PURPLE HAZE »   « PURPLE HAZE » EmptyMar 1 Nov - 23:01

« PURPLE HAZE »

J'avais encore sortit une clope de mon paquet, il se vidait incroyablement vite, ma chambre était déjà totalement enfumée alors que du Jimi Hendrix passait à fond sur ma radio, je fermai les yeux un instant, savourant ce pure instant de pure musique, ce type était carrément mon modèle, sa façon de jouer, ses chansons, son style. Rouvrant les yeux, j'avisai la guitare posée dans un coin de ma chambre et lorsque la chanson fut terminée, j'éteignis la radio et sortit de la chambre. J'avais déjà terminer la clope que j'avais sortit, elle n'avait durer que le temps de la chanson. Je faisais souvent ça, fumer clopes sur clopes, peut être était dû au fait que ma mère fumait elle-même comme un pompier avant de lamentablement crever et de me laisser seul. Elles me font toutes chier, et je me ressasse ça sens cesse. Toutes les femmes que j'aime me font chier. Je venais d'enfiler mes chaussure et ma veste lorsque mon père me demanda ce que j'allais encore foutre dehors. « J'vais acheter des clopes. » dis-je alors que j'en avais encore une entre les lèvres, il s'en fichait de toute façon, lui ce qu'il voulait c'est que je me trouve une riche avec qui me marier et perpétuer son nom à lui. Quel connard.

Je me mis alors à marcher dans les rues de Londres, j'aurais pu prendre un taxi, surtout qu'il ne faisait pas chaud mais je n'aimais pas ça, faire mon gosse de riche et prendre un taxi pour quelques centaines de mètres. J'arrivai enfin devant le tabac du quartier quand je vis un mec avec un énorme tatouage sur le bras. J'en avais un aussi, mais il était plus petit, pas vraiment finit. Il fallait que je passe chez ce tatoueur de Camden Town, finir le boulot. J'achetai alors vite fait quelques paquets de clopes qui rentrèrent dans les poches de ma veste en cuir, un paquet par poche et marchai ensuite jusqu’à Camden Town ce qui était en fait relativement loin de là où je me trouvais mais peut importe, j'aimais marcher. J'étais bientôt arrivé à destination quand je vis Ollie au loin, elle venait dans ma direction, une fois qu'elle fut assez proche pour m'entendre je fis « Ollie, où t'étais ? » ça faisait une bonne semaine qu'on s'était pas vu, pour changer, mais c'était trop pour moi, pour changer encore une fois.
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Ollivander Paddle

Ollivander Paddle

Messages : 51

« PURPLE HAZE » _
MessageSujet: Re: « PURPLE HAZE »   « PURPLE HAZE » EmptyMer 2 Nov - 0:13

J'éteins ma clope contre mon chef d’œuvre, mon tableau, ma peinture, ma croute. Un trou dans la toile et je manque de foutre le feu à l’appartement. La vérité, c’est que si je crevais, brûlée vive dans cet appart’ beaucoup trop grand pour moi, personne s’en apercevrait. J’attrape le paquet et en rallume une autre. Je mourrais avant trente ans à ce rythme là. Paf, cancer du poumon, paf, dans le caveau familial la petite Ollie, entre la grand-mère et le grand-père, qui seront certainement morts d’ici, et mes parents seront encore plus riches, moi aussi … du coup. Vêtue d’une simple chemise, appartenant à Erèbe, je vais m’installer sur la fenêtre, clope au bec, laissant tout le loisir au passant d’admirer mes jambes et plus si bonne vision, ou de crier au suicide, au choix. J’avoue avoir un petit côté exhibitionniste, pas vraiment consciemment, mais juste parce que moins je porte de vêtements, mieux je me sens. Beaucoup de gens pense que plus tu es habillée plus tu es protégée. Je ne pense pas. Je pense que c’est en montrant au gens que tu n’as rien à cacher, en faisant semblant de ne rien avoir à cacher que tu évites le mieux les questions, les soupçons, les traques de la petite faille qui ferait tomber le mur. Plus je suis nue, plus mon esprit est vêtu. La clope se termine, je la lâche, et pendant sa chute j’espère qu’elle viendra enflammée la chevelure d’une passante, comme ça, pour l’action. Mais non, elle termine misérablement dans une flaque, projetant quelques gouttes autour. Je retourne à ma croute et c’est décidé, ce sera de l’art abstrait. Une personne m’avait dit un jour que la beauté était dans l’œil de celui qui voyait, ouais, il avait sûrement dû l’entendre quelque part, n’empêche qu’il avait raison. Peu importe si ma peinture est immonde, peut-être que quelqu’un, un jour, la trouvera plaisante ou peut-être qu’elle parlera à quelqu’un. Quelqu’un comme moi, ou pas du tout. Quelqu’un comme moi, qui n’a plus de peinture. Putain. Merde. Connerie. Fait chier. J’enfile un manteau, des talons, et c’est tout. Sous mon manteau, une simple chemise. Je rallume une clope, encore, je prends pas de sac, on s’en fout, juste mes clopes, mon zippo et un peu de thune.

Pendant ma marche je tripote machinalement le zippo dans ma poche tout en tirant de façon assez régulière sur ma clope. Le zippo me vient de mon père. Treize ans, première clope, allumée devant lui avec son zippo. Tentative désespérée de me faire remarquer, de le faire réagir. C’était pas vraiment la première en fait, je m’étais entraînée putain, à âs tousser, à pas crapoter. Juste pour toi Papa, pour que tu vois, je roule sur la route de l’autodestruction, les yeux bandés avec trois grammes dans chaque bras et le joint à la bouche. Tu vois Papa, juste pour toi. Il n’en a rien eu à foutre. Il était en retard. Pousse-toi, on m’attend.. C’est ça Papa, casse-toi. Evénement tragique s’il en est. Les larmes me montent aux yeux, quelle conne. Je balance la clope, l’écrase, relève la tête et vois Erèbe. Putain, ce qu’il m’a manquée ce con. Il m’interpelle. Bonjour à toi aussi. Je me mordille la lèvre. Refoule tous ses putains de souvenirs revenus à la surface au mauvais moment. J’étais où ? Ici, là, un peu partout, nulle part. Comprenez, j’étais dans le lit de celui-ci, celui-là, puis je sais plus, et ensuite j’étais chez moi, à penser à toi. Une semaine, c’est trop long putain. Je tourne la tête vers le tatoueur, puis un mince sourire se dessine sur mes lèvres. Tu vas te faire tatouer mon prénom sur les fesses ? Avis à tout le monde, les fesses, c’est nul comme endroit. Non ! On ne se fait pas tatouer sur les fesses. Sourire innocent. Je m’approche de lui et capture ses lèvres, doucement, tendrement. Tu m’as manquée connard.

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Érèbe Cholmondeley

Érèbe Cholmondeley

Messages : 98

« PURPLE HAZE » _
MessageSujet: Re: « PURPLE HAZE »   « PURPLE HAZE » EmptyJeu 3 Nov - 22:56

 Bonjour à toi aussi. Je souris, mais ne la salue pas en retour, puisqu'elle vient de mettre le doigt dessus. Je suis comme ça et elle le sait très bien, les politesses d'usages ne sont en règles générales pas pour moi. Je ne me crois pas supérieur aux autres, je le suis. Je la vois se mordiller la lèvre et je hausse un sourcils, elle était sûrement encore en plein dans ses pensées quand je l'en ai tirée. Ici, là, un peu partout, nulle part. Je soupire, j'ai compris, avec d'autre mecs. « T'as que ça à faire ? » demandais-je, sèchement. Je détestais la savoir avec d'autre, même après coup, ça m’énervait toujours considérablement et j'avais déjà tendance à avoir le sang chaud. Il ne fallait pas m'échauffer. Tu vas te faire tatouer mon prénom sur les fesses ? Je souris, amusé et hoche négativement la tête « Non, je pensais à un autre endroit. » dis-je avec un sourire en coin. Elle sourit également, s'approche de moi et m'embrasse, je réponds à son baiser, passant mes bras autour d'elle, elle est à moi putain, à personne d'autre. Je lâche enfin ses lèvres, nous sommes dans la rue à afficher notre amour aux yeux du monde mais on s'en fou, c'est pas les hippies qui clament sans cesse « faites l'amour pas la guerre » ? Et bien voilà man. « Où tu allais comme ça ? Chez moi j'espère ! » dis-je, à moitié sérieux, si c'était pour aller voir un autre mec elle pouvais toujours courir, maintenant qu'elle était avec moi, elle allait y rester. Je l'embrassai encore une fois, un baiser plus bref que le précédent et finis par lâcher mon étreinte sur elle.

(désolé. c'est pire que nul..)
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MessageSujet: Re: « PURPLE HAZE »   « PURPLE HAZE » Empty

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