Sujet: (berlioz) la damnation de faust Lun 31 Oct - 19:18
berlioz atwood
BERLIOZ est intelligent et déterminé mais aussi prétentieux et froid. Il est né à Londres, U.K il y a de cela vingt-trois ans. Ses parents ont décidé de l'appeler Berlioz Atwood, et il est britannique. Il vit à Londres depuis toujours et est issu(e) d'une famille aisée. Ce beau gosse est célibataire et le vit bien. Aux dernières nouvelles, il ressemblerait à sean o'pry. quelle drôle d'idée !
Faisons simple, faisons bref : tu penses quoi de la beatlesmania ? Vous parlez de toutes ces groupies qui se font plaquer contre des barrières de sécurité ? De ces chansons qu'on entend dès qu'on sort dans la rue ? Chaque décennie s'accompagne de son trou de balle accroché à un micro. On a le droit à quatre, nous. Non, franchement, en petite dose, ça pourrait passer. Mais là... Je vois. Et donc, c'est quoi ton groupe préféré ? J'ai pas de groupe préféré. Ce que j'aime, c'est la vrai musique. Pas des chansons à minette. Otis Redding, pour ne citer que lui. Les Stones, incontournables et puis bien d'autres. Tu décrirais notre époque comment ? Too much. Mais c'est pas plus mal. Il est temps de passer à autre chose, et c'est la mission que s'est donné la jeunesse britannique. Les temps ont changés, et nous avec. C'est quoi la chose qui pourrait te causer le plus de soucis ? Je sais pas, je contrôle tout, la question n'a pas encore été abordée. Franchement, je ne vois pas, non.
PSEUDO wing wood PRÉNOM manon ÂGE dix-sept ans T'HABITES OU ? en france TON AVIS SUR LE FORUM comment dire... épatant et méga original, parfait quoi. COMMENT TU L'AS CONNU par bazzart (étonnant n'est-ce pas ?) UN TRUC A AJOUTER ? non, rien de rien, absolument rien.
Dernière édition par Berlioz Atwood le Lun 31 Oct - 21:41, édité 8 fois
Berlioz Atwood
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Sujet: Re: (berlioz) la damnation de faust Lun 31 Oct - 19:18
« Hector Berlioz, compositeur de La Damnation de Faust. Voilà d’où il vient ton prénom p’tit con. Je veux que tu sois Berlioz, pas Faust, alors tiens-toi à carreau. » Ce pauvre homme se retournerait dans sa tombe s’il voyait ce que son fils était devenu.
J'ai sur le bout de la langue ton prénom presque effacé, tordu comme un boomerang, mon esprit l'a rejeté de ma mémoire, car la bringue et ton amour m'ont épuisé. « BB, tu pourrais faire ça bien ! » Il ouvre les yeux. Merde. Elle essaie de rattraper le coup, sourit à pleine dents malgré qu’un gramme de coke soit déjà parti dans le siphon de l’évier. Berlioz se reprend, il sourit aussi, parce qu’il en connait pas beaucoup des nanas qui se foutent d’un gramme de coke. Elle s’en fout alors que les autres sniffent jusqu’à la moindre trace. Pas de gaspillage. Du dos de son petit doigt, elle aligne deux rails. Pas parfaits, mais elle ne peut faire mieux. Pas dans l’état dans lequel ils sont tous les deux. Elle est assise sur le rebord de l’évier, les jambes enlacées autour de la taille de celui qu’elle appelle BB. Son meilleur ami, son cousin. Ses talons de douze meurtrissent la cuisse du gars, mais il ne s’en rendra compte que le lendemain, peut-être même le surlendemain. L’index d’Atwood plonge dans le petit sachet transparent. Des particules blanches s’y collent et il le ressort le plus consciencieusement possible. Sans attendre, elle tapote ses gencives de cette substance si agréable. Ils s’embrassent à pleine bouche, partagent les effets d’une drogue devenue bien trop peu agressive pour des gens comme eux. « Allez, viens, j’entends les Whos. Dépêche, je veux pas rater ça ! » Berlioz garde une part de lucidité dans ce monde illicite. Il entend la musique sourde battre contre les murs de ce nouveau club. L’inauguration. Eh bien eux, ils auront eu l’honneur d’inaugurer les chiottes. Si c’est pas magnifique ça ! Elle attrape la boucle de sa ceinture et tente de la défaire. C’est sans compter ses tremblements, ses vertiges, et tous les autres effets de la coke ajouté aux cocktails qu’elle a ingurgité. Lui, il la repousse. Hors de question. Il recule dans un effort considérable et éclate de rire devant la mine absurde d’Andy. Encore un échec. Il titube jusqu’à la sortie, se courbe devant la queue que forme une dizaine de personnes en s’excusant maladroitement. Il rit, encore et encore, et enchaine quelques pas de danse au rythme des Whos. Sa cousine ne tarde pas à le rejoindre. Il paye une tournée à ceux qui l’accompagnent. Il a oublié leur nom. Dieu que cette soirée change de toutes celles qu’il a vécu. Quoi que… c’est toujours cette sensation de lassitude qui le démange lorsqu’il se fait cette réflexion. Berlioz sort sa Centurion, paye les bouteilles, les verres, les cocktails. Il règle tout, parce que ça lui fait plaisir. Et qu’il faut bien que ce fric serve à quelque chose au lieu de dormir dans un coffre fort. C’est tournée générale, et lui, il se barre. BB se retrouve dans Camden, au beau milieu de la rue. Le molosse qui garde l’entrée secoue la tête en le regardant marcher. Qu’il a l’air con, ce gars, à rigoler tout seul dans les rues désertes de Londres. Il croise une connaissance, accompagnée de deux filles. Grandes, l’une est brune aux cheveux longs, pas mal foutue. L’autre est blonde, coupe garçonne, très très bien foutue. Mais il a toujours eu un penchant pour les brunes, alors il lui propose d’aller boire un verre à son appart. Les deux autres vont pour les suivre mais Berlioz leur lance un regard dissuasif. Giddy, Ginnie, ou je ne sais qu’elle autre prénom. Cette poupée était affublée d’un patronyme vraiment étrange. Il lui dit de l'appeler BB, information capitale dont elle aurait besoin lorsqu'elle hurlera son nom cette nuit. Un vrai trou du cul ce Berlioz. Mais ça marchait à tous les coups. Gagné !
Sache que ce coeur exsangue pourrait un jour s'arrêter si, comme un boomerang, tu ne reviens pas me chercher. Peu à peu je me déglingue, victime de ta cruauté. Elle est là, partout et nulle part à la fois. Elle a débarqué dans sa vie sans qu’il ne demande quelque chose et il se retrouve à cohabiter avec une fille effacée, discrète et quasi muette. Cette fille, c’est la fille de l’associé du père de Berlioz. Ils ne s’étaient jamais rencontrés, n’avaient jamais demandé à se rencontrer. Et croyez-le ou non, mais Berlioz se porterait beaucoup mieux s’il ne la connaissait pas. Elle arrive tout droit d’un village irlandais, écossais ou je ne sais trop quoi. Il ne sait même pas d’où elle vient, ne connait rien de sa minable vie si ce n’est que son prénom est Ava et qu’elle est aussi pétée de thune que lui. Surement un peu moins, puisque Atwood détient le plus grand nombre de parts. Enfin bref. Lize Atwood a eu la merveilleuse idée d’offrir un logement presque gratuit à cette fille. Elle l’adore. Encore mieux : elles s’adorent. Ava est la fille qu’elle n’a jamais eu, et cette complicité a le don d’exaspérer BB. Elle occupe un coin du canapé, est plongée dans un livre étranger. Berlioz y déchiffre le nom d’Albert Camus. Il est vingt-et-une heures et l’un comme l’autre est affamé. « Je vais chercher chinois, ça t’intéresse ? » demande-t-il, surpris par son propre élan de bonté. Il la regarde du coin de l’œil, attendant sa réponse. Elle hausse les épaules. Berlioz a une soudaine envie de la secouer comme un prunier, de lui arracher quelques mots, à cette beauté froide et distante mais elle n’a pas l’air d’humeur à le regarder dans les yeux. Il hésite à rétorquer et se plante devant elle, lui arrache son livre d’un coup sec et le jette contre le mur en face de lui. « J’suis pas une œuvre de charité, j’t’héberge gratos, alors pendant que j’y suis, tu veux bouffer, oui ou non ? » Ava se lève et le toise, le regarde de haut en bas comme jamais on n’avait osé le faire. Elle plonge enfin son regard dans celui de l’importun et le soutient avec une conviction et une rigueur non dissimulées. Lui, il sert les poings, comme un gamin colérique à qui on avait refusé d’offrir le tout dernier train télécommandé dernière génération. Il se demande si elle n’était pas atteinte d’une maladie génétique ou je ne sais quoi, mais son silence l’exaspère à un point inimaginable. Il essaie de respirer, de se calmer devant la statue en face de laquelle il se trouve. Elle ouvre enfin la bouche et semble choisir ses mots avec précaution, de sorte à ne pas heurter le pauvre esprit si étroit de son nouveau colocataire. « Pourrais-tu me prendre la même chose que toi, s’il te plaît Berlioz ? » Son ironie et sa politesse exagérées fait sortit notre BB hors de ses gonds. Il tourne les talons, lui jette un dernier regard des plus méprisants et claque la porte derrière lui, mettant fin à cette conversation qui avait eu le don de l’énerver.
Dernière édition par Berlioz Atwood le Jeu 3 Nov - 20:50, édité 11 fois
BABY, YOU'RE FULL OF CRAP
Jack Watt
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Sujet: Re: (berlioz) la damnation de faust Lun 31 Oct - 19:22
Roh, Faust/Faustine, ça me trouble à chaque fois. Bienvenue parmi nous, et très bon choix de scénario. Je te réserve Sean. (:
Berlioz Atwood
Messages : 12
Sujet: Re: (berlioz) la damnation de faust Lun 31 Oct - 19:24
Ca doit pas être évident, lol Prends ça pour une sorte reconnaissance de ma part, aha. C'est clair que le scénario d'Andy est superbe
BABY, YOU'RE FULL OF CRAP
Jack Watt
Messages : 398
Sujet: Re: (berlioz) la damnation de faust Lun 31 Oct - 19:25
Boarf, en ce moment les références à Faust sont de plus en plus présentes sur les RPGs, j'ai l'impression, alors je m'y habitue. Mais c'est troublant.
Berlioz Atwood
Messages : 12
Sujet: Re: (berlioz) la damnation de faust Lun 31 Oct - 19:28
Ah ouais ? J'ai jamais fait attention, mais en ce qui me concerne, j'ai mes raisons
Andy Winnie Atwood
Messages : 53
Sujet: Re: (berlioz) la damnation de faust Lun 31 Oct - 19:35
Bonjour monsieur parfait, je te souhaite la bienvenue sur ce supraforum. Avec ton supraperso' que j'adule de tout mon être
Merci d'avoir choisi mon scénario. Au risque de faire celle qui radote, je suis à ton entière disposition.
Berlioz Atwood
Messages : 12
Sujet: Re: (berlioz) la damnation de faust Lun 31 Oct - 19:47
Qu'est-ce que j'aime quand on me parle comme ça C'est toi la madame trop ouffissime qui a créée ce monsieur, alors c'est à toi que revient tout le mérite
Andy Winnie Atwood
Messages : 53
Sujet: Re: (berlioz) la damnation de faust Lun 31 Oct - 19:54
C'est toi qui le joue, alors je te voue un culte, pour commencer plus sérieusement, merci infiniment
Amandine Harris
Messages : 61
Sujet: Re: (berlioz) la damnation de faust Lun 31 Oct - 20:07
Bienvenue !
Berlioz Atwood
Messages : 12
Sujet: Re: (berlioz) la damnation de faust Lun 31 Oct - 20:34
Si chacun voue un culte à l'autre, tout va mieux dans le meilleur des mondes alors Imo Qu'est-ce que je l'aime cette fille !
Catherine 'Cat' Detweiler
Messages : 36
Sujet: Re: (berlioz) la damnation de faust Lun 31 Oct - 20:41
tu viens de m'achever avec ta citation.
Berlioz Atwood
Messages : 12
Sujet: Re: (berlioz) la damnation de faust Lun 31 Oct - 20:59
T'as vu elle est bg ma citation, tout comme son auteur (non je déconne, allez pas croire des choses comme ça)
Catherine 'Cat' Detweiler
Messages : 36
Sujet: Re: (berlioz) la damnation de faust Lun 31 Oct - 21:06
grave, c'est vrai que moundir caliente, (ceci est ironique) en tout cas, elle est digne de moundir. haha.
Berlioz Atwood
Messages : 12
Sujet: Re: (berlioz) la damnation de faust Lun 31 Oct - 21:08
C'est trop peu pour le définir, un homme si remarquable et, et... ok. Et encore, elle, c'est pas la mieux. Tu vas voir quand je te sortirai le grand jeu, aha.
Catherine 'Cat' Detweiler
Messages : 36
Sujet: Re: (berlioz) la damnation de faust Lun 31 Oct - 21:11
j'ai hâte de voir ça, alors.
Elton Atkins
Messages : 62
Sujet: Re: (berlioz) la damnation de faust Lun 31 Oct - 21:34
fuck y'a que des bombes ici bienvenue, bonne chance pour ta fiche.
Berlioz Atwood
Messages : 12
Sujet: Re: (berlioz) la damnation de faust Jeu 3 Nov - 20:57
T'as vu ça J'ai fini ma fiche les amis
BABY, YOU'RE FULL OF CRAP
Jack Watt
Messages : 398
Sujet: Re: (berlioz) la damnation de faust Jeu 3 Nov - 21:00
On va attendre l'avis d'Andy.
Mildred Ebony Griggs
Messages : 100
Sujet: Re: (berlioz) la damnation de faust Ven 4 Nov - 7:00
bienvenue
Seth Verduson
Messages : 65
Sujet: Re: (berlioz) la damnation de faust Ven 4 Nov - 23:41
A mon tour de venir sur ta fiche
(à nouveau) Bienvenue
BABY, YOU'RE FULL OF CRAP
Jack Watt
Messages : 398
Sujet: Re: (berlioz) la damnation de faust Dim 6 Nov - 18:33
pour ne pas te faire trop attendre, je vais te valider.
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Sujet: Re: (berlioz) la damnation de faust
(berlioz) la damnation de faust
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