Gauthier est intelligent & indépendant mais aussi orgueilleux & hautain. Il est né à Londres il y a de ça x années. Ses parents ont décidé de l'appeler Gauthier – au choix -, et il est origines. Il vit à Londres depuis toujours et est issu d'une famille aisée. Ce beau gosse est célibataire et le vit bien/mal. aux dernières nouvelles, il ressemblerait à avatar à voir. quelle drôle d'idée !

Gauthier ? Un foutu connard déguisé en pingouin des beaux quartiers. Un toutou qui se retrouvera un jour à la tête de l'État, et ça ne m'étonnerait même pas qu'il renverse la monarchie pour y étendre son propre règne. Un arriviste élevé dans une des nombreuses familles d'aristocrates anglais, celles qui boivent un thé qui me coûterait un mois de salaire. Riche comme Crésus, il traîne pourtant souvent dans mon quartier. Comme si ça le faisait bander d'aller rendre visite au peuple ; une orgueil mal placée. Un côté romantique p't'être, qu'il a dû lire dans les bouquins que sa mère cache dans la bibliothèque, les romances dégueulasses et interdites, qui faisaient mouiller les nanas de l'ancien temps, écrite par la plume d'un descendant du marquis de Sade. Quoi qu'il en soit, il vient, pas tous les jours mais au moins une fois par semaine, avec ses sourires à la con qui m'font chavirer. Il me crache sur les pieds, je lui crache à la gueule. Un combat de chiens, un combat de coqs pour deux connards londoniens à la fierté grosse comme le Nouveau Monde. Mais je cède, j'fonds quand je sens ses lèvres se poser sur les miennes, quand nait les quelques heures de trêve. Un paradis secret, occasionnel, qui commence par une bataille et se termine en guerre. La passion de deux branleurs, quelque chose de beau dans les cris. A se déchirer et s'aimer parce qu'on le sait : il n'y aura jamais d'Happy end. Vain, avorté avant d'avoir commencé. Faut pas s'attacher mais c'est déjà fait.



Morceau de mon histoire, je cite Gauthier :

Spoiler:

En gros : En gros, on se retrouve en face d'un remake humain de la Belle et le Clochard. Sauf que la belle est aussi distinguée qu'un branleur des bas quartiers. Le riche et le pauvre, qui s'aiment sans jamais se le dire. La passion occasionnelle au détour d'une ruelle. Quelques heures de trêve, à rêver à deux d'une vie qu'ils ne pourront jamais partager – à cause des préjugés concernant leur sexualité et leur classe sociale -, et qui se solde par un comportement méprisant. Je t'aime, je te hais tout simplement. Haine pour aime.